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La mise bas

Dernière mise à jour : 12 avr. 2021

La mise bas d’un alpaga se déroule la plupart du temps entre 6h et 14h. Une naissance après 16h est souvent source de complications : il faudra y porter une attention particulière et rester vigilant afin de pouvoir intervenir rapidement en cas de besoin.

Généralement, on distingue 3 phases dans le déroulement de la mise bas.

  1. Dilatation du col et contraction utérine qui vont pousser le fœtus. La femelle commence à ressentir un désagrément, elle se rendra souvent sur le tas de crottes, se roulera, pourra se plaindre avec un petit gémissement, se couchera un peu à l’écart de son troupeau. Si, vous ne voyez aucune évolution dans les 4 heures, n’hésitez pas à appeler votre vétérinaire.

  2. Les contractions vont s’accélérer. Le fœtus se présente normalement franchit le col et se trouve dans le vagin, l’expulsion est imminente mais peut être difficile, il est relativement gros par rapport au bassin et au poids de la mère. Le poids du cria varie entre 5kg et 11 kg. Lors d’une mise bas normale, on voit le museau pointé puis une ou deux pattes. Dans le cas ou l’éleveur voit sa femelle s’affaiblir, il pourra l’aider, prendre les antérieurs du cria avec une main et placera l’autre main derrière son crâne, tirer doucement en même temps que survient une contraction. Cette phase peut durer de 10 à 30 minutes.

  3. L’expulsion du placenta va durer entre 20 minutes et 6 heures après la naissance. Si le placenta n’est pas sorti ou résistant, n’insistez pas appeler le vétérinaires qui pratiquera un lavage vaginal et administra un antibiotique. Il faudra bien vérifier que le placenta soit entier. La femelle ne mange pas le placenta.

En dehors de ces présentations normales « eutocique », il y a d’autres présentations que l’on peut qualifier de « dystocique » : difficultés lors de la mise bas qui peut être d’origine maternelle, fœtale par rapport au placenta, cordon ombilical… une mise bas dystocique est une complication ou un retard qui arrive au cours de ces différentes phases.

Votre réactivité reste primordiale, bien que chacun d’entre nous réagit de manière différente face à un problème, certains de nos reflexes peuvent être nocifs.

Conclusion : N’hésitez pas à faire intervenir votre vétérinaire. La connaissance de vos animaux et l’observation seront une aide précieuse pour aider au diagnostic.

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