Les organes
Dernière mise à jour : 27 mai
La langue
La langue d'un alpaga est très peu mobile. Elle ne dépasse que rarement les lèvres et ne prend pas les aliments.
Les camélidés ne lèchent pas le nouveau-né, ils n'enlèvent pas non plus les membranes foetales attachées à leur petit.
L'oreille
L'oreille est composée de la cavité tympanique, des osselets (étrier, marteau et enclume), et de la trompe d'Eustache.
L'oreille externe est formée du pavillon (cartilage auriculaire), et du conduit auditif externe (ou méat acoustique externe). (Concha-Albornoz I., 2010)
Les pavillons (ou auricules) :
Les alpagas ont de petites oreilles très mobiles en forme de lance. Les pavillons traduisent leurs différentes humeurs par leur positionnement.
Le conduit auditif :
Le conduit auditif externe est un canal fibro-cartilagineux et osseux faisant suite au pavillon et constituant avec ce dernier l'oreille externe. Il prolonge la conque de l'auricule et pénètre l'os temporal pétreux juste ventralement au processus zygomatique de l'os temporal (Fowler M.E al, 1985)
Les lèvres
Les lèvres supérieures sont fendues, chaque moitié étant mobile et indépendante, ce qui permet un tri efficace des aliments. Le muscles élévateur nasolabial sous le contrôle des nerfs facial permet cette mobilité.
La mamelle
La femelle doit fournir impérativement du colostrum dans les 2 ou 4 heures qui suivent la mise-bas.
Il est conseillé de nettoyer la mamelle et l’extrémité de chaque trayon. Il est important de veiller à la bonne santé de la mamelle : elle doit être souple à la palpation, ne doit pas présenter d’œdème, de chaleur.
Les 4 trayons doivent être uniformément souples et ne pas présenter de lésions cutanées : boutons, verrues... Attention de ne pas apporter trop d’énergie ce qui risquerait de provoquer la fabrication de tissu graisseux dans la mamelle au détriment du tissu glandulaire. Il est prudent de vérifier la fonctionnalité de la mamelle. Cela permet de détecter une congestion, une mammite de mise bas, des trayons bouchés. Le faite de traire la femelle permettre de vérifier la disponibilité de colostrum pour le cria ainsi que son aspect pour la détection des mammites. Il est impératif d’avoir une bonne hygiène de la litière en limitant l’humidité. Cela évitera l’accumulation de trop de germe sur les trayons qui pourraient contaminer le cria. Les mammites sont variées, le froid, un sol humide et boueux peuvent fragiliser le pis ainsi que les staphylococcies cutanées. Il est préférable de faire un sevrage « brutal ». Tant que le petit tète, il y a libération de prolactine, hormone qui maintient la lactation. En arrêtant de téter, la sécrétion de cette hormone se stoppe et l’arrêt de la sécrétion de lait se fait naturellement. Un sevrage progressif empêche la mise en place des défenses naturelles de la mamelle et augmenterait les risques de mammite.
En cas de forte inflammation et/ou d’état général dégradé, le vétérinaire injectera un anti-inflammatoire non stéroïdien. On peut également utiliser des spécialités homéopathiques en première intention. La récupération du pis n’est jamais garantie.
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