Luttons pour protéger nos animaux des Culicoïdes

Essayons de lutter contre les Culicoïdes pour protéger nos camélidés avec différents moyens disponibles. Ils sont connus de longue date pour provoquer la dermatite estivale récidivante comme chez les chevaux. Les culicoïdes ayant un appareil piqueur court, préfèrent les zones sans poils (mamelles, anus, aisselles, naseaux, contour des yeux).

-        Limiter les zones humides riches en matière organiques. Ces lieux de ponte permettent indirectement de limiter la population de vecteurs.

-        Nettoyer les abreuvoirs, changer l’eau régulièrement

-        Nettoyer abris et parcs tous les jours.

-        Stocker le fumier le plus loin possible des animaux

-        Rentrer votre troupeau dans des bâtiments relativement fermés.

-        Mettre des moustiquaires à mailles fines devant les entrées de vos abris, y ajouter des ventilateurs.

Vos camélidés s'y réfugieront systématiquement pour gérer les invasions de Culicoïdes.

-        Afin de protéger vos animaux les plus sensibles, vous pouvez leur mettre une couverture anti-mouches, un masque à oreilles.

-   Les huiles essentielles n’ont aucune efficacité prouvée mais peuvent servir de répulsif. A utiliser avec précaution. J'en dépose quelques gouttes, sur les licols, sur les couvertures, sur les masques.....dans de petits sacs suspendus.

Citronnelle: Son odeur perturbe le système nerveux des moustiques et les désoriente.

Lavande: Elle repousse les moustiques

Menthe poivrée: Son odeur mentholée éloigne les moustiques, les pucerons et les fourmis.

Souci

Romarin

Népéta

-  En additionnant les mesures nous permettons de limiter des vecteurs.

Une lutte chimique, c’est un peu comme l’antimoustique, ça fonctionne, mais ça n’évite pas toutes les piqûres. Attention de toujours vous protéger lors de leurs utilisations.

En appliquant des produits, vous devez toujours évaluer risques/bénéfices.

La désinfection n’est pas un moyen parfait mais une lutte. 

- Lors des mouvements d’animaux l’emploi d’insecticides est particulièrement intéressant.

Texte : Catherine Bochaton